Cette semaine, direction la France à la découverte d’un nouveau venu dans le paysage du gin. Anaë, c’est son nom, est un gin qui coche de nombreuses cases pour nous plaire : il est bio, il est français et il est distillé artisanalement.
Derrière Anaë se cache Pauline Raffaitin. Et derrière Pauline se cache le groupe familial Bollinger, propriétaire de la Maison de champagne du même nom, mais aussi de nombreux vignobles et de l’une des plus belles merveilles de l’univers du cognac, la Maison Delamain. Anaë est donc un projet intrapreneurial, pour lequel le groupe Bollinger à donné carte blanche à Pauline Raffaitin, directrice Marketing de Bollinger Diffusion, pour créer un nouveau gin d’exception. Speakeasy a pu échanger avec sa créatrice pour en savoir plus.
Anaë est né de l’idée de créer un gin qui ait du sens, respectueux de l’environnement, français et bio. Un gin avec de la personnalité mais sans note clivante. Un gin autour de 3 piliers : les agrumes, les notes florales et les épices. Et une véritable symbiose entre ces 3 piliers.
Pour élaborer ce gin et sa recette, Pauline Raffaitin s’est ainsi entourée de passionnés. Premièrement Dominique Touteau, maître de chai de Delamain depuis plus de 30 ans, véritable nez passionnant et passionné, cuisinier et grand connaisseurs de botaniques. Philippe Laclie ensuite, descendant d’une famille de bouilleurs de cru, fondateur de la distillerie Bercloux, spécialiste de l’élaboration de spiritueux. Et enfin, Guillaume Quenza, co-fondateur du bar Fréquence et bartender incontournable de la scène mixologie française.
Après près de 2 ans de travail, Anaë voit ainsi le jour. Un gin français, distillé artisanalement et embouteillé près de Cognac. Un gin élaboré à partir d’alcool vinique, hommage à l’ADN du groupe Bollinger, apportant onctuosité et texture. Un gin aux 7 botaniques, en plus de la genièvre, bio et sourcés auprès de producteurs français. Du thym citronné, de la camomille, de la verveine citronnée, du fenugrec, des fleurs de bleuet, des graines de coriandre et des baies de maceron, ces dernières poussants sur l’Île de Ré, surnommées l’épice du bord de mer ou le poivre des marais.
Le résultat ? Un gin très élégant, frais et une texture de velour. Un gin où les notes d’agrumes rencontrent celles de fleurs blanches et les épices… un gin aux multiples facettes à explorer, uniquement avec des botaniques françaises. Un gin de cocktails très clairement mais aussi un gin de pairings avec une vraie passerelle vers la gastronomie. Un travail de passion et une vraie réussite indéniablement.
Anaë est à retrouver chez les cavistes autour de 45 € ainsi que dans certains bars et restaurants.