Rattachée à l’une des brasseries historiques de la ville d’Akashi, la Akashi Sake Brewery, la distillerie Kaikyo est née de la volonté de Kimio Yonezawa de lancer en 2018 une nouvelle marque de whisky, Hatozaki, autour de l’élégance, de la légèreté et de l’accessibilité.
Puisant dans le savoir-faire historique de la famille Yonezawa en matière de distillation et notamment dans celui de l’élaboration du shochu, un alcool de céréales et de riz titrant autour de 25 degrés, Kimio Yonezawa s’est aussi formé en partant à la rencontre de Master Distillers et de Master Blenders afin d’apprendre de nouvelles techniques. C’est donc au contact notamment de la distillerie Torabhaig sur l’Île de Skye, de la distillerie Mossburn ou encore de Reivers (dont le dénominateur commun entre toutes est d’appartenir au groupe Marussia Beverages) que notre Master Distiller & Blender d’Hatozaki a complété son savoir-faire.
Fort de deux alambics Forsyth’s, la distillerie produit aujourd’hui son propre single malt, mais source aussi des whiskies en provenance d’Ecosse afin de réaliser ses assemblages. Côté fûts, outre les classiques fûts de bourbon, de sherry et de porto, la distillerie utilise de nombreuses essences locales comme le chêne japonais Mizunara (un bois rare et complexe à travailler donnant des notes uniques au whisky) et de cerisier sakura.
Et c’est abrités dans les chais de la distillerie et bercés par les vents marins de la région que les whiskies vieillissent patiemment avant d’être assemblés puis embouteillés. Deux références, non filtrées et non colorées, sont actuellement développées : Hatozaki Pure Malt, un assemblage de single malts de 5-6 ans minimum issus de petits lots de 20 fûts de bourbon, sherry et mizunara, et Hatozaki Blended, un assemblage de whiskies dont à minima 40% de whisky de malt et issu d’un double assemblage dont Kimio Yonezawa décrit le processus :
« Tout d’abord, je sélectionne avec soin les spiritueux qui constituent le blend de base. Ces whiskies seront la structure de l’assemblage final et vont apporter les arômes dominants. Je les laisse reposer ensuite un certain temps en fûts, en les surveillant régulièrement, jusqu’à la prochaine étape. Ensuite, je prélève des petites quantités de ce mélange avant de les remettre en fûts avec d’autres whiskies non blendés, ce qui va développer un côté floral, de la profondeur, et de la finesse au blend final. Après une dernière phase d’assemblage, le whisky est mis en bouteille. Cette méthode de deux assemblages successifs permet d’obtenir la complexité et l’équilibre si caractéristiques des whiskies japonais. »
Distribuées par Marussia France, ces deux références sont à retrouver chez les cavistes autour de 49 € pour la première et 39 € pour la seconde.