Cette semaine on part au Brésil à la découverte de la cachaça, cette eau-de-vie produite à partir de jus de canne à sucre fraîchement récoltée. Sa version dite artisanale est distillée en alambic en cuivre avant de vieillir dans une très grande variété de fûts : en plus du chêne européen ou américain, une vingtaine d’essences de bois amazoniennes peuvent être utilisées, permettant de développer une palette aromatique unique. On distingue trois catégories de cachaças en fonction de leur vieillissement : envelhecida si au moins la moitié à vieilli plus d’un an, premium si elle est vieillie intégralement pendant plus d’un an et extra premium pour un vieillissement au delà de trois ans.
Maintenant que les bases sont posées… partons à la découverte d’une nouvelle venue dans cet univers : Gaya, une cachaça fruit de l’initiative d’un tandem franco-brésilien aux idées claires. Lesquelles ? S’éloigner de l’alcool neutre sans aucune identité, créer un spiritueux représentatif d’un terroir spécifique, travailler le vieillissement, le bois utilisé et développer une palette aromatique unique et nouvelle.
Ainsi, Gaya est le fruit d’une récolte à la main de chaque brin de canne à sucre en fonction de sa maturation, d’une fermentation 100% naturelle et d’une distillation dans un petit alambic en cuivre. Après une première maturation de 6 mois en fût en inox, elle passe 6 autres mois en foudre de Jequitiba Rose (une essence brésilienne) afin de renforcer ses reflets dorés et d’accepter les esters dans sa palette aromatique. Fruité et élégante, elle est à retrouver entre 35 € et 39 €.